Nous avons l'honneur de vous présenter madame Lucie Sincennes, artiste et propriétaire de l'Atelier / Boutique Le Campagn'Art, une citoyenne engagée et très appréciée de tous!
Lors de notre discussion avec madame Sincennes, nous lui avons demandé à quel moment de sa vie elle s'était sentie le plus femme. Sa réponse nous a profondément touchés.

« Un jour, une personne m'a demandé quels étaient mes rêves et j'ai répondu que j'en avais deux très importants pour moi : le premier était d'avoir une famille et le deuxième d'avoir mon atelier pignon sur rue! 

À l'époque, cela faisait 10 ans que j'essayais de fonder une famille, mais malheureusement, cela ne se réalisait pas aussi facilement que je l'aurais voulu. Le jour où j'ai appris que j'allais devenir maman pour la première fois est le moment où je me suis sentie le plus femme dans ma vie! À partir de ce moment précis, plusieurs choses ont changé pour moi! 

Quand j'y repense, le fait d'être maman aurait pu m'empêcher de réaliser le rêve que j'avais en lien avec mon atelier. Mais ce n'est pas du tout ce qui est arrivé. Être maman m'a propulsée et m'a amenée à me réaliser pour montrer à mes enfants, j'ai deux filles et deux garçons, que tout est possible. Je peux donc dire que mon atelier est arrivé grâce à mon précieux rôle de mère et qu'aujourd'hui, j'ai la chance de vivre de mon deuxième rêve! »

Merci Lucie d'inspirer, d'encourager et de faire rayonner les Anneplainois comme vous le faites si bien!

C'est en 1980 que madame Métayer et son mari prennent la relève de La Ferme Métayer et y construisent des serres de tomates et de concombres. À l'époque, les femmes entrepreneures étaient plutôt rares, mais ce n'est pas ça qui empêcha Mme Métayer de foncer! 

Trois générations sont maintenant à l'emploi de la Ferme, y compris la relève! Madame Métayer est donc la preuve que quand on bûche et qu'on travaille fort, tout est possible!

Qu'a répondu Mme Métayer à la question : Selon vous, pourquoi est-il important de souligner la Journée internationale des droits des femmes?

« Selon moi, cette journée est essentielle, car elle rappelle les progrès accomplis, mais aussi les défis qui restent à surmonter. J'ai vécu à une époque où les femmes avaient peu de voix dans le monde des affaires, et aujourd'hui, on voit davantage de femmes leader, entrepreneures et indépendantes.

On doit continuer à lutter pour l'égalité des chances, la reconnaissance et la justice, tant dans le monde professionnel que personnel. Célébrer cette journée, c'est honorer toutes celles qui ont ouvert la voie et encourager les générations futures à poursuivre ce chemin. »

Merci Mme Métayer pour ce moment enrichissant!

Nous sommes honorés de vous présenter madame Marie-Chantal Fortier, propriétaire du Centre Marie-Soleil, une citoyenne qui sait comment contribuer au bien-être de sa communauté!

Lors de notre échange avec madame Fortier, nous lui avons demandé qui était son modèle féminin et pourquoi! Sa réponse venait du cœur!

« Mon modèle féminin depuis toujours est ma mère, pour moi, c'est mon héroïne! Elle a été une femme d'affaires, une femme de carrière dans la fleuristerie, la décoration d'intérieur et plusieurs autres domaines intéressants, et cela, à une époque où les femmes étaient vues, mais où il y avait toujours une supposition de présence masculine derrière ce talent! Mais ma mère, elle a fait son chemin par elle-même!

Depuis que j'ai 7 ans que je dis à ma mère que mon rêve est de devenir professeur de ballet! Au début, ma mère se demandait pourquoi je ne voulais pas être danseuse comme dans Casse-noisette, par exemple, mais je persistais à lui dire que mon rêve était réellement d'enseigner le ballet!

Suite à cette réponse, elle m'a mentionné ceci : « Si c'est ce que tu veux, tu n'auras pas d'enfant, mais ton enfant, ce sera le centre de danse, ton centre de danse! » Et c'est de cette manière que le Centre Marie-Soleil a vu le jour! J'ai appelé mon centre ainsi puisque ma mère m'a toujours dit que j'étais son soleil! Je suis allée au palais de justice avec elle, en 1986, puis j'ai nommé mon centre le "Centre Marie-Soleil", car elle croyait grandement en moi!

C'est pour cette raison que ma mère c'est mon idole! »

Merci Marie-Chantal d'être aussi impliquée auprès des Anneplainoises et des Anneplainois! 

Aujourd'hui, nous vous présentons chaleureusement madame Julie Lamarche, entraîneuse au soccer et enseignante au préscolaire, une citoyenne qui fait assurément une différence dans la vie de vos petits amours! Julie enseigne depuis 24 ans dans la CSSMI, mais elle se dévoue depuis 18 ans auprès de nos petits dans les écoles de Sainte-Anne-des-Plaines. De plus, elle s'implique activement auprès de nos jeunes au sein du club de soccer Les Satellites.

Lors de notre échange avec madame Lamarche, nous lui avons demandé qui était son modèle féminin et pourquoi! Voici sa douce réponse!

« Ma réponse de cœur est ma tante, car depuis ma jeunesse elle a toujours été mon modèle de vie. Elle était atteinte de la sclérose en plaques et a demandé l'aide médicale à mourir il y a deux ans! Depuis que j'étais toute jeune, je la surnommais « matante grenouille » et c'était bien évidemment ma tante préférée. C'est pour cette raison que, jusqu'à tout récemment, j'appelais ma classe « la classe des grenouilles »! Cette femme était réellement mon modèle de vie!

Pour ce qui est de mon modèle féminin en ce qui concerne les sports, je trouve qu'Isabelle Hardy est un modèle très inspirant pour tout ce qu'elle entreprend! Les nombreux défis sportifs qu'elle se lance, son engagement dans l'entraînement et sa persévérance m'impressionnent énormément. »

Merci à vous Julie de vous impliquer et d'être une source d'inspiration pour les plus petits, mais aussi pour les plus grands!

C'est le moment de vous présenter une femme à la personnalité sucrée : Nancy Piché propriétaire des Petits délices à Nancy.

 Lors de notre discussion avec madame Piché, nous lui avons demandé ce qu'elle dirait aujourd'hui à la jeune fille qu'elle était.

« Je lui dirais, ça ne sera pas toujours facile, mais il ne faut pas baisser les bras et chaque petite réussite sera source d'un énorme sentiment de fierté. J'ajouterais que, que tu sois jeune ou un peu plus vieille, tu devras toujours de battre pour faire valoir ton savoir-faire et ta crédibilité dans le monde des affaires. Ne baisse jamais les bras!

Lorsque j'ai repris le commerce que ma mère avait démarré, des personnes m'ont dit, ta mère t'a pavé le chemin, tu l'auras facile. Laissez-moi vous dire que c'était et c'est toujours loin d'être le cas! J'ai dû me tailler une place et prouver encore plus que j'étais à la source de mon succès, et ce, à tous les jours.

Malheureusement, encore aujourd'hui, les jeunes femmes, surtout les jeunes mères, doivent souvent briser des tabous dans le monde des affaires. À chaque nouveau défi, je me questionne à savoir si je suis à ma place... Qui ça? Moi? Mais plus je m'implique dans la communauté d'affaires de Sainte-Anne-des-Plaines, plus je me rends compte que j'apporte une vision importante féminine, générationnelle et propre à mon domaine. Je dirais surement à cette petite fille "Ne lâche pas, ça vaut la peine, parce qu'aujourd'hui, tu fais un boulot que tu adores!" »

Merci, Nancy, pour ton implication dans la communauté d'affaires, mais aussi auprès de la jeunesse anneplainoise. Tu redonnes à ta communauté et ça, ça met un goût sucré de bonheur partout!

Nous avons pu échanger avec madame Mireille Bourget, responsable du comptoir de dépannage alimentaire de Sainte-Anne-des-Plaines! Certaines personnes vous diront qu'elle s'occupe du comptoir de dépannage alimentaire depuis aussi loin qu'on se souvienne... Mais ça ne fait pas de madame Mireille quelqu'un qui manque d'énergie, bien au contraire! Elle a donné et donne toujours du temps sans compter! Lorsque ses enfants étaient petits, elle s'est impliquée au soccer et au baseball en plus d'être de passage dans plusieurs organismes anneplainois.

Lors de notre discussion avec madame Bourget, nous lui avons demandé qu'est-ce qu'elle considérait comme une qualité, mais surtout une force, que l'on pourrait dire "typiquement" féminine. 

« Prendre soin des autres et aider notre prochain, peu importe ses problèmes et son histoire. Je pense que les femmes ont facilement le cœur sur la main et qu'il peut être plus facile pour elles de donner sans compter et sans attendre rien en retour. C'est le coté maternelle j'imagine! Les femmes ont aussi une grande écoute et sont souvent plus facile d'approche; ça doit permettre aux gens dans le besoin de demander de l'aide plus facilement! » 

Avec un brin d'humour, elle et sa grande amie madame Noëlla Laforest (que nous vous présenterons bientôt) ont rigolé et ont avoué que, selon elles, le monde ne serait pas ce qu'il est si les femmes n'étaient pas présentes et peut-être que d'avoir plus de femmes dans différentes sphères permettrait de rendre le monde encore meilleur! 

Elle tenait aussi à nous dire que sa femme inspirante est Jeannette Bertrand. « Cette femme a fait beaucoup, non seulement pour les femmes, mais pour tous les Québécois.»

Pour toute votre implication, pour votre dévouement envers les autres et pour votre bienveillance exemplaire, nous vous remercions Madame Mireille! Vous êtes une source d'inspiration pour toutes les femmes et tous les hommes depuis fort longtemps!

Vous l'avez sans doute déjà côtoyée : c'est une bénévole au grand coeur qui s'est impliquée dans de nombreux organismes de ville. Elle donne encore beaucoup de temps et prend toujours soin de son prochain. Nous avons eu le plaisir de rencontrer Madame Noëlla Laforest.

Nous avons pu discuter avec Madame Laforest de différents sujets concernant la vie des femmes, d'hier à aujourd'hui. Son amie Mirelle Bourget n'était pas bien loin et les deux femmes, extrêmement impliquées, on partager avec nous des histoires touchantes et qui démontre que, bien qu'il y ait encore du travail à faire pour reconnaître, libérer et respecter les femmes, et leurs droits, que beaucoup de chemin a déjà été fait, car à la question « Quels changements la société a-t-elle fait pour les femmes qui vous rend fière? », elle nous a répondu :

« Que les femmes ne soient plus obligées de faire d'enfants et qu'elles puissent être libres de faire ce qu'elles veulent. Moi, à l'époque, quand j'avais annoncé au curé que je ne voulais plus tomber enceinte, celui-ci m'a informée que je ne pouvais plus aller à l'église. Quand les temps ont changé, et que le nouveau curé est arrivé et m'a invitée à revenir sans que je sois obligée de continuer ma famille, j'ai été soulagée et très heureuse. C'est très important pour moi d'avoir une vie spirituelle., qui me réconforte et qui me permet de m'épanouir. »

Cette maman de 9 enfants et d'un nombre incroyable de petits et d'arrières petits-enfants a le coeur gros et sans fin. Merci Madame Laforest pour votre vie active et votre implication dans la communauté anneplainoise. Vous êtes une femme extraordinaire!