Politique de protection des renseignements personnels

Ce site utilise des témoins de navigation afin de vous offrir une expérience optimale.

En savoir plus

Où souhaitez-vous
partager cette page ?

Travaux du boulevard - fermeture le 22 avril

À compter du 22 avril au matin, le boulevard Sainte-Anne (route 335) direction sud sera fermé à toute circulation. 

En savoir plus

Circuit 1 - Boulevard Sainte-Anne et ses alentours

Voici le circuit du boulevard Sainte-Anne et ses alentours!

Circuit 1 - Boulevard Sainte-Anne et ses alentours

Église de Sainte-Anne-des-Plaines

Voir sur la carte

L’église de Sainte-Anne-des-Plaines, par sa situation dans un ensemble institutionnel et son implantation au cœur du noyau villageois, constitue un important repère visuel dans la municipalité et un élément marquant du patrimoine bâti anneplainois.

Du sol au sommet de la croix du clocher, l’imposante façade s’élève sur 57,91 m (190 pi). Construite entre 1899 et 1902 selon les plans de l’architecte Joseph Venne, l’église de Sainte-Anne-desPlaines est un édifice d’une exceptionnelle qualité. Avec l’emprunt d’influences stylistiques orientales, la symétrie de sa composition et son ornementation qui évoque la recherche de monumentalité, l’église apparaît comme une fort belle expression de l’éclectisme architectural. Nous prenons plaisir à remarquer quelques-uns des éléments architecturaux, tel le clocher, composé d’un tambour, d’un campanile abritant les cloches et d’une coupole à bulbe qui remplace la flèche habituelle. La façade, caractérisée par son avant-corps central à redents, est flanquée de deux tours latérales coiffées de clochetons. La porte principale, très ouvragée, en bois à double battant est de plus surmontée d’un tympan vitré, impressionnant ouvrage de menuiserie créé par l’architecte Joseph Venne. Prenons quelques instants pour admirer l’intérieur de l’église. L’opulence de l’extérieur se traduit à l’intérieur par un décor richement ornementé d’éléments polychromes, notamment de magnifiques « anges porteurs » – s’inspirant des cariatides − qui supportent les entablements, à la base de la voûte d’ogives. Ces éléments sont purement décoratifs, mais créent l’illusion d’un appui, comme le piédroit des arcs. Ainsi, l’immense voûte semble reposer uniquement sur ces anges. L’usage de ces cariatides est très peu courant dans les églises québécoises. La magnificence de l’église s’explique par l’intention que l’on avait d’en faire un lieu de pèlerinage pour le nord de Montréal, à l’image de Sainte-Anne-de-Beaupré. L’église a été citée monument historique par la Ville en 2004 et a été classée par le Conseil du Patrimoine religieux du Québec dans la catégorie Exceptionnelle B.

Photos : Bergeron Gagnon inc., conseillers en patrimoine, 14 novembre 2012

Circuit 1 - Boulevard Sainte-Anne et ses alentours

Presbytère de Sainte-Anne-des-Plaines

Voir sur la carte

C’est en 1886 et 1887 que l’entrepreneur Emmanuel Lecavalier construit le presbytère actuel de Sainte-Anne-des-Plaines, d’après les plans de la firme d’architectes Perrault et Mesnard. 


La précédente maison curiale de la paroisse, datant de 1855, est alors restaurée et annexée à la nouvelle construction. On peut d’ailleurs distinguer les deux constructions, la partie la plus basse étant l’ancien presbytère. Situé sur un vaste terrain dégagé et formant un promontoire, en retrait de la voie publique, le presbytère s’impose comme un élément visuel marquant du noyau urbain. L’édifice en pierre équarrie présente de grandes qualités architecturales. Il constitue un exemple représentatif des maisons bourgeoises construites à la fin du 19e  siècle dans un esprit typique de l’éclectisme de l’ère victorienne. Cette tendance architecturale se caractérise, entres autres, par le recours à des influences stylistiques diverses, par des jeux de volumes et de matériaux ainsi que par l’abondance de l’ornementation. De plan rectangulaire à deux niveaux d’occupation, le bâtiment est coiffé d’un toit en pavillon et comprend une annexe à l’arrière (l’ancien presbytère de 1855). Une galerie monumentale pourtournante protégée d’un avant-toit ceinture l’édifice. À l’origine, un balcon et un escalier ponctuaient la façade latérale ouest. Ces éléments ont toutefois disparu lors de travaux de restauration effectués en 1947. Plusieurs détails ajoutent néanmoins à l’ornementation du presbytère, tels que la corniche à consoles, la chaîne d’angle, les épis couronnant l’édifice, le fronton en façade ainsi que le garde-corps à motifs découpés en forme de croix. Il convient également de noter en façade le bel exemple de porte à double battant en bois avec imposte et baies latérales, ensemble encadré par des jambages de pierre calcaire. Le presbytère de Sainte-Anne-des-Plaines a été cité monument historique en 2004. 

Aujourd’hui, l’édifice est toujours le lieu de résidence du curé et le bureau paroissial.

Photos : Bergeron Gagnon inc., conseillers en patrimoine, 14 novembre 2012

Circuit 1 - Boulevard Sainte-Anne et ses alentours

Cimetière de Sainte-Anne-des-Plaines

Voir sur la carte

Autrefois localisé à l’emplacement de l’église, le cimetière de Sainte-Anne-des-Plaines est aménagé sur son site actuel en 1899 et fait l’objet d’un agrandissement du côté est vers 1952-1953.

Marqué en son centre par une large allée, le cimetière comprend une série de stèles et de monuments alignés de façon rectiligne. Un chemin de croix doté de 14 stations y avait été aménagé et payé par les paroissiens, malheureusement il n’en reste aucune trace. Le cimetière de Sainte-Anne-des-Plaines se distingue par la présence d’une chapelle, d’un calvaire, d’un charnier et d’un ancien mausolée familial. À gauche de l’allée centrale, le mausolée de la famille Gauthier, érigé en 1887, est aujourd’hui utilisé comme second charnier. Au fond du cimetière s’élève la chapelle, construite en 1899, caractérisée par son lanternon et sa niche abritant une statue du Sacré-Cœur. Datant des environs de 1902 et originellement situé au centre du cimetière, le calvaire constitue un important élément distinctif du cimetière de Sainte-Anne-des-Plaines. Il se compose d’un Christ en croix encadré de deux personnages de la Passion du Christ, la Vierge et Marie-Madeleine, figures fréquentes dans ce genre de composition.

Photos : Bergeron Gagnon inc., conseillers en patrimoine, 14 novembre 2012

Circuit 1 - Boulevard Sainte-Anne et ses alentours

Hôtel de ville / Ancien couvent de Sainte-Anne-des-Plaines

Voir sur la carte

Construit entre 1882 et 1883, le couvent de Sainte-Anne-des-Plaines est inauguré le 15 août 1883.

Il accueille ses premières pensionnaires le mois suivant. Le couvent servait à des fins d’enseignement, majoritairement pour les filles. Dès 1963, le couvent est alors exclusivement réservé aux religieuses qui en font leur résidence. La congrégation des Sœurs de Sainte-Anne quitte le couvent en 1977 après avoir vendu le bâtiment à la municipalité, qui le transforme en hôtel de ville. 

L’imposant bâtiment en pierre, de plan rectangulaire avec avancées latérales, compte trois niveaux d’occupation, en plus des combles. Il est coiffé d’un toit mansardé percé de lucarnes à pignon et est couronné d’un clocheton central. À l’image des modèles architecturaux employés pour la construction des couvents, l’édifice revêt une maçonnerie en pierre. La symétrie de sa façade, la distribution régulière de ses ouvertures et son soubassement couronné d’un bandeau sont d’autres caractéristiques associées à l’architecture institutionnelle de la fin du 19e siècle. Alors que le toit mansardé à quatre versants témoigne de l’influence du style Second Empire, développé en France puis introduit en Amérique, les pignons de la façade principale se rattachent au néogothique. Puisque le bâtiment emprunte des éléments de différents courants stylistiques, on qualifie la composition architecturale d’éclectique. Remarquons aussi la cloche datant de 1803, la fontaine inaugurée pour le bicentenaire et la statue de Marie avec sainte Anne. Enfin, l’ancien couvent de Sainte-Anne-Des-Plaines est cité monument historique en 2004.

Photos : Bergeron Gagnon inc., conseillers en patrimoine, 14 novembre 2012

Circuit 1 - Boulevard Sainte-Anne et ses alentours

Le 134, boulevard Sainte-Anne

Voir sur la carte

Si la date de construction de cette maison nous demeure inconnue, nous savons qu’elle aurait été habitée par Nicolas Daunais en 1827.

Cultivateur fortuné de la région, il figure aussi parmi les chefs patriotes des rébellions de 1837-1838. Nous ignorons l’histoire de l’évolution de la maison au courant du 19siècle et quelle fonction elle occupait. Depuis les années 1940, divers commerces de service s’y sont succédé, tels qu’un salon de barbier, un restaurant, une salle de billard et plus récemment, un dépanneur. Cet édifice s’inscrit dans un courant architectural populaire à Sainte-Anne-des-Plaines, représentant la maison québécoise d’inspiration néoclassique. De plan rectangulaire, la maison, qui compte deux niveaux et des combles habités, est coiffée d’un toit à deux versants courbés. Alors que le plan et la toiture à deux versants rappellent la tradition architecturale d’inspiration française, la symétrie de la façade, l’ordonnance de la fenestration et l’ornementation évoquent le style néoclassique.

L’édifice se démarque essentiellement par son revêtement traditionnel de brique, par la symétrie de ses ouvertures en façade ainsi que par ses imposantes galeries superposées. Des fenêtres et une porte modernes ont été ajoutées, mais elles reprennent les formes traditionnelles des fenêtres à battants à grands carreaux et de la porte à panneaux avec vitrage et baies latérales. Enfin, remarquons la présence d’ornements traditionnels en bois comme les asseliers et les chambranles.

Photos : Bergeron Gagnon inc., conseillers en patrimoine, 14 novembre 2012

Circuit 1 - Boulevard Sainte-Anne et ses alentours

Maison et grange-écurie des Prêtres-Chaumont

Voir sur la carte

La maison des Prêtres-Chaumont est construite en 1884 pour le cultivateur Joseph Chaumont par l’entrepreneur anneplainois Toussaint Bélisle. À son décès, Chaumont la cède à deux de ses douze enfants, les prêtres J. Donat Chaumont et Joseph-Conrad Chaumont. Ce dernier fut évêque auxiliaire de Montréal de 1941 jusqu’à sa mort en 1966. La maison est habitée par les descendants de la famille Chaumont jusqu’en 1986. Elle devient alors la propriété de la Ville de Sainte-Anne-des-Plaines, qui l’utilise depuis à des fins communautaires et culturelles. 

La maison reprend les grandes caractéristiques de l’architecture mansardée, notamment avec sa toiture à terrasson et à brisis. L’édifice est composé d’un corps principal en brique et d’un corps secondaire du même matériau à l’arrière. Nombre d’éléments d’origine de la maison sont aujourd’hui conservés, dont les fenêtres à battants à grands carreaux et la porte à panneaux avec vitrage. Remarquons aussi les imposants retours de corniche et la corniche à consoles, des caractéristiques typiques de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle. 

Derrière la maison se trouve la grange-écurie des Prêtres-Chaumont, construite peu de temps après l’édifice principal. Joseph Chaumont voulait disposer d’un bâtiment multifonctionnel au village permettant de répondre aux besoins de sa famille. On y retrouve ainsi une tasserie, vouée jadis à l’entreposage du grain en gerbes et du foin, une batterie où l’on battait le grain, une écurie où logeaient les chevaux, une glacière et une remise à voiture. Le prolongement du versant ouest du toit de la grange, qui créé son profil asymétrique, a permis l’aménagement, derrière une arcade, d’un portique ouvert. Ce portique était, quant à lui, utilisé pour dételer les chevaux et ranger les harnais. En 2012, la grange-écurie a été rénovée, mais l’immeuble a conservé son cachet historique. La maison et la grangeécurie des Prêtres-Chaumont sont classées monument historique en 1988.

Photos : Bergeron Gagnon inc., conseillers en patrimoine, 14 novembre 2012

Circuit 1 - Boulevard Sainte-Anne et ses alentours

Le 169, boulevard Sainte-Anne

Voir sur la carte

Vraisemblablement construit à la fin du 19e siècle, le 169, boulevard Sainte-Anne n’était à l’origine qu’une modeste maison d’un étage et demi à pignons latéraux. En 1906, Delphis Groulx, alors marchand de bois et propriétaire du plus important moulin à scie de la paroisse, achète la maison. Rappelons le passage de Delphis Groulx à la mairie de Sainte-Anne-desPlaines de 1927 à 1931. À son initiative, on élève le bâtiment d’un étage, on le coiffe d’un toit plat et y on ajoute une cuisine d’été. La maison dans son état actuel date ainsi du début du 20e siècle. 

Le 169, boulevard Sainte-Anne représente aujourd’hui un bel exemple de l’architecture éclectique. L’éclectisme se caractérise par l’influence de divers courants stylistiques sur un même édifice et par la présence d’un grand nombre d’éléments décoratifs. Ici, la volumétrie de la maison rappelle le style cubique, avec son plan plutôt carré ou rectangulaire au sol et son toit plat. La tourelle coiffant le balcon à l’étage témoigne, pour sa part, d’influences orientales. 

La maison a avantageusement conservé son ornementation en bois, comme les lambrequins, et en brique, comme les chaînes d’angle. L’effet de bichromie créé autour des fenêtres par le piédroit et la plate-bande ajoute également à l’esthétisme du bâtiment. Enfin, l’édifice est couronné par une imposante corniche moulurée concave qui longe la toiture. La corniche, en lattes de bois, s’avère un modèle plutôt rare à Sainte-Anne-des-Plaines 

Photos : Bergeron Gagnon inc., conseillers en patrimoine, 14 novembre 2012

Circuit 1 - Boulevard Sainte-Anne et ses alentours

Maison Saint-Jacques-Limoges

Voir sur la carte

Construit à la fin du 19e siècle, le 184, boulevard Sainte-Anne est d’abord la propriété du docteur Saint-Jacques avant d’être acquis en 1920 par le docteur Gédéon Limoges, qui y pratique la médecine en plus d’y exploiter une pharmacie. La maison Saint-Jacques-Limoges est ainsi nommée en l’honneur de ces deux médecins. Jusque dans les années 1980, le docteur Guy Limoges, fils de Gédéon, y tenait son bureau ainsi qu’une pharmacie. 

La maison reprend les grandes caractéristiques de l’architecture vernaculaire américaine de la fin du 19e siècle, avec son toit à deux versants droits à faible pente et ses deux niveaux complets d’occupation. Elle revêt un caractère d’authenticité architecturale exemplaire puisqu’elle a conservé  l’ensemble de ses matériaux d’origine, comme son revêtement mural de planche à feuillure et sa toiture en tôle agrafée, ou tôle pincée. Bien que les fenêtres à battants à grands carreaux en bois aient été modifiées, elles sont semblables au modèle d’origine. Leur encadrement, le chambranle avec corniche, de même que les planches cornières en bois et les impostes surmontant les portes traditionnelles en bois à panneaux avec vitrage sont autant d’éléments qui composent  l’ornementation de la maison. Le garde-corps, présent sur la galerie et le balcon, affiche un style particulier, celui de la croix de saint André.

Photos : Bergeron Gagnon inc., conseillers en patrimoine, 14 novembre 2012 

Circuit 1 - Boulevard Sainte-Anne et ses alentours

Maison Philias-Dupuis

Voir sur la carte

Érigé en 1924, le 172, rue Saint-Édouard a été construit par Philias Dupuis, agent de « dépôt », c’est-à-dire chef de gare du Canadian Pacifique à Sainte-Anne-des-Plaines. La maison a ensuite été habitée par son fils, puis vendue à la famille Léveillé en 1952. L’édifice a surtout marqué la mémoire collective en accueillant notamment la cérémonie de la Fête-Dieu à trois reprises, en 1947, 1955 et 1965. Des photos d’époque rappellent la célébration et les décorations typiques de cet événement marquant du calendrier religieux catholique. 

La demeure à deux niveaux d’occupation reprend les caractéristiques architecturales des maisons cubiques. Aussi est-elle caractérisée par un plan carré et un toit à quatre versants ou en pavillon, comme c’est le cas ici. Elle se distingue notamment par son revêtement traditionnel de brique rouge contrastant avec les éléments ornementaux en blanc, tels que les chambranles et les colonnes de la galerie. Les ouvertures sont disposées de manière symétrique en façade, afin de créer un effet d’équilibre. Une lucarne à croupe, ainsi nommée puisque couverte d’un toit à trois pentes, perce l’un des versants et éclaire les combles. Le sommet de la toiture est couronné par une balustrade de couronnement en fer forgé, typique des toits en pavillon. La balustrade n’a pas ici une fonction de garde-corps, mais ajoute à l’esthétisme et à  l’ornementation de la maison. Enfin, le terrain de la demeure est délimité par une clôture traditionnelle en métal, un élément très rarement conservé sur les propriétés anciennes. 

Photos : Bergeron Gagnon inc., conseillers en patrimoine, 14 novembre 2012

Circuit 1 - Boulevard Sainte-Anne et ses alentours

Maison Ferdinand-Vezeau

Voir sur la carte

Ferdinand Vezeau fait construire cette maison − qui porte aujourd’hui son nom − en 1907 et en demeure propriétaire jusqu’en 1970, soit pendant plus de 60 ans. 

La maison reprend les grandes caractéristiques de la maison cubique, un édifice à deux niveaux couronné d’un toit à quatre eaux ou plat. D’abord réservée aux propriétaires fortunés, la maison cubique devient fréquente au tournant du 20siècle et est érigée tant en milieu rural qu’urbain. La maison Ferdinand-Vezeau se caractérise par un plan de forme presque carrée et un toit plat avec brisis. En façade, des lucarnes pendantes interrompent le brisis du toit et sa corniche moulurée. Ces lucarnes font d’ailleurs souvent l’objet à SainteAnne-des-Plaines d’une ornementation caractérisée par d’imposantes consoles finement découpées, comme en témoigne l’édifice. La maison Ferdinand-Vezeau a avantageusement conservé ses revêtements muraux et sa toiture en tôle embossée, ou tôle matricée, un matériau traditionnel de revêtement sur lequel des motifs ont été marqués à l’aide d’une matrice. De nombreux éléments d’origine de la maison sont encore aujourd’hui visibles, dont les fenêtres à guillotine et les portes à panneaux avec vitrage, surmontées d’une imposte.

Photos : Bergeron Gagnon inc., conseillers en patrimoine, 14 novembre 2012

Circuit 1 - Boulevard Sainte-Anne et ses alentours

Maison Delorme-Lauzon

Voir sur la carte

En 1899, Charles Delorme érige cette imposante maison sur le boulevard Sainte-Anne. En 1930, l’agriculteur désormais à la retraite, vend sa terre et les bâtiments à David Lauzon. Quatre générations de la famille Lauzon s’y succéderont et leurs descendants y vivent encore aujourd’hui. La maison a marqué la mémoire collective en accueillant notamment le reposoir exposant le saint Sacrement lors de la Fête-Dieu de 1940. 

De style cubique, cette maison se démarque surtout par son ornementation et son revêtement de brique bien conservés. L’édifice a subi peu de modifications depuis sa construction. Si des fenêtres à manivelle sont désormais en place, leur modèle s’inspire de celui qu’on retrouvait à l’origine. il en est ainsi pour les portes et les garde-corps. Cependant, les aisseliers, les lambrequins, au sommet des colonnes tournées, et le toit de tôle à baguettes sur la galerie ont été conservés. De plus, une corniche moulurée − caractéristique des édifices à toit plat − longe la partie supérieure des murs. Remarquons la galerie ornée de lambrequins et d’aisseliers longeant deux façades et surmontée d’un balcon à l’étage. Ces éléments qui disparaissent souvent sur les bâtiments anciens ont été bien préservés ici.

Photos : Bergeron Gagnon inc., conseillers en patrimoine, 14 novembre 2012