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Construite entre 1835 et 1845, la maison JosephArchambault porte le nom de son constructeur. Elle a été occupée une quarantaine d’années par la famille Charbonneau, de 1930 à 1970. Le 81, chemin de La Plaine s’inscrit dans un courant architectural prédominant à Sainte-Anne-des-Plaines, comme au Québec d’ailleurs, soit la maison québécoise d’inspiration néoclassique. En vogue au 19e siècle, les maisons de ce style sont reconnaissables à leur toiture à deux versants recourbés, un rez-de-chaussée surmonté de combles et un plan rectangulaire. La cuisine d’été, vraisemblablement construite quelques années après la maison, reprend ici le revêtement mural du corps principal, la brique. La cuisine d’été est très fréquente à Sainte-Anne-des-Plaines. Le plus souvent rattachée à ce type de maison, elle se veut une imitation, à taille réduite, du corps principal.
Plate-bande Des éléments traditionnels d’origine, telles les fenêtres à battants à grands carreaux et la porte à panneaux avec vitrage, témoignent aujourd’hui de la valeur d’âge et d’authenticité de la maison Joseph-Archambault. La symétrie de la façade, l’ordonnance des ouvertures et l’ornementation, réduite à sa plus simple expression, sont autant de caractéristiques de maison québécoise d’inspiration néoclassique.
ici, l’ornementation se limite essentiellement aux plates-bandes au-dessus des ouvertures et aux aisseliers, ces éléments de bois découpés apposés au sommet des colonnes. Enfin, la galerie longeant toute la façade du bâtiment se révèle un autre trait caractéristique de ce modèle architectural.
Photos : Bergeron Gagnon inc., conseillers en patrimoine, 14 novembre 2012
Joseph Limoges fait construire cette maison − qui porte aujourd’hui son nom − en 1860, ce qui fait d’elle une des plus anciennes demeures de Sainte-Anne-desPlaines. Le rang du Trait-Carré fut d’ailleurs l’un des premiers chemins à ouvrir, en 1796.
La maison Joseph-Limoges reprend les grandes caractéristiques de la maison québécoise d’inspiration néoclassique, avec son plan rectangulaire et son toit à deux versants courbés. Elle présente un bel exemple de cuisine d’été dont le revêtement en pierre reprend celui du corps principal. Ce type de matériau pour un corps secondaire est plutôt rare. Malgré la mise en place de fenêtres modernes, la maison a avantageusement conservé son revêtement de toit de tôle agrafée, ou pincée, un matériau traditionnel caractéristique de ce style architectural. Le corps principal de la maison présente des éléments d’ornementation d’origine, dont de massifs linteaux de calcaire qui surmontent les fenêtres, et des appuis sur lesquels se posent les ouvertures. Des chaînes d’angle en calcaire marquent l’angle de la jonction des murs de moellons usés par les intempéries. La galerie, souvent présente sur ce type de maison, la balustrade et les aisseliers, des composantes en bois, ajoutent à l’ornementation de la façade principale. Bien que fort probablement ajoutés à la fin du 19e ou du début du 20e siècle, ces éléments de bois n’en demeurent pas moins typiques de l’ornementation de la maison québécoise d’inspiration néoclassique.
Photos : Bergeron Gagnon inc., conseillers en patrimoine, 14 novembre 2012